La surcharge graisseuse de la face interne de cuisse est souvent disgracieuse et invalidante. Elle est fréquente lors de la prise de poids et en période de péri ménopause. La lipoaspiration permet de sculpter avantageusement cette région. Elle est très souvent intégrée dans un programme chirurgical plus global (lipoaspiration des genoux, des mollets et des chevilles) pour recréer une silhouette aux contours harmonieux. Dans certains cas (séquelles d’amaigrissement et vieillissement) elle s’accompagne d’une remise en tension de l'étui cutané (lifting de la face interne de la cuisse).
Dès lors qu’il existe un relâchement cutané, un traitement Argoplasma® est indiqué pour augmenter la rétraction cutanée et éviter la chirurgie de lifting de cuisses.
Il s’agit d’un procédé qui utilise des radiofréquences qui convertissent l’argon gazeux en plasma qui diffuse dans les tissus et c’est un conducteur de chaleur détruit les protéines de collagène et d élastine et régénère du collagène et de l’élastine ce qui provoque une rétraction cutanée et améliore l’élasticité cutanée.
Lors de la consultation pré opératoire, vous m’expliquerez votre demande et préciserez ce que vous souhaitez. Je dresserai alors un bilan clinique des zones à traiter par lipoaspiration afin de traiter votre surcharge graisseuse de la meilleure façon possible et d’évaluer votre rétraction cutanée post opératoire et vous expliquerai les différentes phases de l’intervention.
J’effectuerai également un bilan photographique. Je vous prescrirai un bilan sanguin et vous devrez prendre rendez-vous avec un anesthésiste de la clinique où je vous opèrerai. Je vous adresserai un devis détaillé de l’intervention. Vous devrez cesser tout traitement anti inflammatoire (y compris aspirine) et anti coagulant 10 jours avant l’intervention. De la même manière vous arrêterez de fumer 1 mois avant et après afin d’éviter tout risque de complication dans le processus de cicatrisation.
L’intervention s’effectue le plus souvent en mode ambulatoire, c’est-à-dire que vous entrerez à la clinique le matin et en sortirez le soir même. Elle est effectuée sous anesthésie générale et dure entre 1 h 30 et 3 h selon que l’on y associe ou non un autre geste opératoire.
Je vous accueillerai au bloc opératoire et dessinerai sur corps les différents tracés des points d’entrée de la canule me permettant de réaliser cet acte. Lorsque vous serez anesthésiée, je pratiquerai de fines incisions de 3mm aux points d’entrée de la canule.
J’effectuerai ensuite la lipoaspiration est ensuite pratiquée avec une canule d’aspiration.de petit diamètre qui permet une aspiration non traumatique et régulière du tissu graisseux en excès. Puis je procèderai à la fermeture des différentes voies d’abord par un point de suture réalisé avec un fil placé dans l’épaisseur de la peau qui est donc invisible.
A la fin de l’opération, je poserai un pansement et vous mettrai en place le lipopanty compressif que vous aurez amené avec vous. Celui-ci permet de maintenir la rétraction des tissus et de limiter les œdèmes (gonflements) post-opératoires.
Les suites opératoires sont simples : la gêne et la douleur sont généralement modérées, on parle d'avantage « d'inconfort ». Un œdème post opératoire et des ecchymoses apparaissent dès le lendemain de l’intervention et persistent pendant une dizaine de jours avant commencer à se résorber. Un sentiment de fatigue peut être ressenti dans les jours qui suivent l’intervention. La douleur modérée est généralement calmée par des antalgiques simples. Les éventuels troubles de la sensibilité cutanée régressent en quelques semaines.
Les fils utilisés étant des fils résorbables, ils ne nécessitent pas de retrait. Placés en interne dans l’épaisseur de la peau, ils sont invisibles. Vous devrez prévoir une indisponibilité professionnelle de quelques jours dans la majorité des cas. Outre le port du panty jour et nuit pendant 3 à 4 semaines, vous devrez nettoyer les cicatrices après chaque douche avec un antiseptique. Je vous verrai en consultation dans la semaine qui suit l’intervention, puis à 1 mois, 3 mois, 6 mois, et 1 an.
La reprise d’une activité sportive est possible dès que la gêne douloureuse s’est atténuée il faut en général compter 1 mois. La marche est fortement conseillée dans les jours qui suivent l’opération car l’activité musculaire favorise le drainage des tissus opérés et limite les risques de phlébite.
Vous ne vous exposerez pas au soleil tant qu’il y aura des traces de bleus même discrètes. Puis une exposition sera possible avec une crème de protection solaire d’indice maximal de protection.
Le résultat d’affinement de la silhouette et des cuisses est immédiatement visible malgré les œdèmes post-opératoires et va continuer de s’améliorer au cours des semaines et des mois qui suivent l’opération.
Le résultat de l’intervention prend plus de temps à apparaître en raison de l’œdème persistant. L’œdème inhérent à toute lipoaspiration prend plus de temps à disparaître que pour d’autres types d’interventions.
Le résultat définitif ne s’observe pas avant 3 à 6 mois en raison du caractère progressif de la rétraction cutanée et du temps nécessaire pour que l’œdème disparaisse complètement. Cependant vous serez déjà à l’aise dans des vêtements à manches courtes avec un résultat visible dès la troisième semaine postopératoire.
Le résultat d’une lipoaspiration des cuisses est permanent dans la mesure où les cellules adipeuses ciblées par le traitement ne sont pas renouvelées par l’organisme et les cellules graisseuses ne se multiplient pas.
En cas de prise de poids, cela se fera de façon harmonieuse sur l’ensemble du corps.
Dès lors qu’il existe un relâchement cutané et que l’on envisage un traitement complémentaire par Argoplasma® le resultat sur la rétraction cutanée est immédiat et permet ainsi d’éviter la chirurgie de lifting de bras.
Il s’agit d’un procédé qui utilise des radiofréquences qui convertissent l’argon gazeux en plasma qui diffuse dans les tissus et c’est un conducteur de chaleur détruit les protéines de collagène et d élastine et régénère du collagène et de l’élastine ce qui provoque une rétraction cutanée et améliore l’élasticité cutanée.
En effet la régénérescence du collagène et des fibres d’élastine provoque une rétraction cutanée visible dès les premiers jours post opératoires et va s’améliorer au cours des semaines suivantes. L’intervention n’est pas prise en charge par la sécurité sociale car c’est un acte de chirurgie esthétique pure.
Le lifting de la face interne de cuisses ou cruroplastie est indiqué à chaque fois qu’il existe un relâchement, un affaissement cutané et une infiltration graisseuse circulaire ou des régions postéro-internes des bras. Ceci apparaît au cours du vieillissement et fréquemment après un amaigrissement important.L’hospitalisation est le plus souvent limitée à une demi-journée en hôpital de jour. Une hospitalisation d’une nuit peut parfois être nécessaire suivant l’importance de l’opération dont la durée est d’environ 1h30 et s’effectue sous anesthésie générale.
Le docteur Voinchet vous accueillera à votre arrivée au bloc opératoire et dessinerai ensuite sur vos cuisses les tracés des repères qui guident l’opération et les tracés des incisions.
L’intervention se déroule en 2 phases opératoires successives. Un premier temps opératoire consiste à réaliser une lipoaspiration des faces internes de cuisses pour les affiner, suivi de la 2eme phase avec la remise en tension et l’exérèse de la peau en excès.
Une incision est pratiquée dans le pli inguinal, située à la racine de la cuisse, orientée de manière à être cachée par le maillot de bain.
Les tissus situés sous la zone de résection de la peau sont redrapés vers le haut sur la cicatrice inguinale. Ces tissus sont amarrés en profondeur dans l’aine pour éviter toute tension cutanée, prévenant ainsi une descente de la cicatrice sur la face interne de la cuisse, où elle serait visible en dehors du maillot.
Dans les cas où l’excédent cutanéo-graisseux est étendu largement vers le bas de la cuisse, une cicatrice verticale est ajoutée à la cicatrice inguinale. Pour être la plus discrète possible, cette cicatrice est située sur la partie postérieure de la face interne de la cuisse. Sa longueur dépend de l’excès de peau à retirer, parfois étendue jusqu’au genou en cas de surplus important. La cicatrice verticale est positionnée de façon à ne pas être visible de face ni de dos. Les sutures sont réalisées avec des fils placés dans l’épaisseur de la peau (points inversés et surjet intradermique), qui sont donc invisibles. Ces fils sont résorbables et ne nécessitent pas de retrait.
À l’issue de l’intervention, un vêtement compressif est posé pour limiter l’œdème post-opératoire et améliorer la rétraction cutanée. Ce vêtement doit être porté jour et nuit pendant 3 à 4 semaines.
Les suites opératoires sont simples et peu douloureuses. Durant la nuit et les jours suivant l’opération, une sensation de tension douloureuse de la région opérée, de type courbatures, peut être ressentie, entraînant une gêne à la mobilité. Ces douleurs, modérées en position de repos, peuvent nécessiter des antalgiques sous forme de comprimés à domicile. Elles s’atténueront et disparaîtront en quelques jours.
La durée d’hospitalisation post-opératoire est généralement de 24 heures, bien qu’une hospitalisation d’une nuit puisse parfois être nécessaire. Après le retour à domicile, un pansement est réalisé tous les 3 à 4 jours par une infirmière pendant environ 2 à 3 semaines. Les manchons compressifs post-opératoires sont recommandés pour un mois, jour et nuit, puis pour 1 à 2 mois supplémentaires, uniquement la nuit. Il n’y a pas de points à retirer, car les fils sont généralement résorbables. La cicatrisation complète est obtenue en moyenne au bout de 21 jours.
Une visite de contrôle est prévue une semaine après l’intervention, puis à 1 mois, 3 mois, 6 mois et 1 an. La reprise d’une activité sportive sera possible dès que la gêne douloureuse aura disparu et que la cicatrisation sera complète, ce qui prend en moyenne 1 à 2 mois, selon l’activité sportive pratiquée. Il est recommandé de ne pas s’exposer au soleil tant qu’il subsiste des traces de bleus, même discrètes. Une exposition sera ensuite possible avec une crème solaire à indice de protection maximal.
Le résultat d’affinement des cuisses est immédiatement visible malgré les œdèmes post-opératoires et continue de s’améliorer au cours des semaines et des mois qui suivent l’opération. Sur le long terme, l’affaissement des tissus est corrigé de manière durable. L’excès de graisse supprimé ne peut revenir, car les cellules graisseuses ne se multiplient pas. En cas de prise de poids, celle-ci sera répartie harmonieusement sur l’ensemble du corps.
Le lifting de la face interne des cuisses améliore nettement la morphologie et la silhouette des membres inférieurs, avec un remodelage de toute la cuisse, qui paraît rajeunie et affinée. Au-delà de l’amélioration esthétique, cette intervention a un impact positif sur l’équilibre personnel et permet une meilleure aisance dans l’activité physique, notamment si l’excédent cutanéo-graisseux gênait les mouvements et la déambulation.
Une prise en charge par la CPAM et les mutuelles est parfois possible, sous certaines conditions, qui seront précisées lors de la consultation au cabinet.
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Lifting de cuisses |
de 3300 à 4100 euros |
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Lifting des cuisses avec prise en charge CPAM |
de 2700 à 3300 euros |
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Séance d’Argon Plasma |
de 800 à 1100 euros |
